LES ARTISTES
L’exposition explore comment LA LIGNE
unit différentes manières de voir,
de comprendre
et d’utiliser cet élément fondamental
Lana ARONSON
trouve une fascination dans « une mer de lignes », représentée par des graphiques superposés et des juxtapositions qui forment un labyrinthe. Elle explore comment différents mouvements se rejoignent dans le temps et l’espace, créant des illusions de découverte et de transparence.
Un mélange de médias combinant couleurs et matériaux se superpose à la « colonne vertébrale » de la gravure sur bois. Diverses méthodes de pressage introduisent différents matériaux, créant une nouvelle sensation de concave, de convexe, de couleurs et d’échelle, tout en maintenant un mouvement perpétuel de lumière et de transparence.

©Helen Margaret GIOVANELLO
Helen Margaret GIOVANELLO
a décrit l’horizon comme «une ligne, un fil, un voyage qui devient un cercle et se repose en lui-même.»
Zerumuga | Contemplation:
la frontière du ciel en langue Euskara.
Zerumuga sont des moments éphémères, les instants sans événements de nos journées, ces moments précieux de repos.
une approche naturaliste aussi peu intrusive que possible.
Née à Londres et élevée en Italie, elle a obtenu une licence en Philosophie et Lettres de l’Université de Turin, puis a été diplômée de l’ICP – International Center of Photography en 1996.
Photojournaliste, elle documente la condition humaine de manière intime et personnelle. Parmi ses clients figurent : The NY Times, Le Monde, Newsweek, Courrier International, L’Espresso…
En 2003, elle s’est installée en Inde et a documenté la vie des travailleuses du sexe dans le quartier de Kamathipura à Mumbai. Advaita, Vedanta a été son immersion dans les profondeurs de l’esprit humain.
En 2007, après trois ans en Ouganda du Nord, elle s’est installée à Paris. Depuis 2015, Helen explore une nouvelle direction en se concentrant sur une approche photographique personnelle et d’auteur.
En 2019, sa série « The Tree » a reçu le « 717 Lobby, ICP Alumni Fellowship Award » décerné par Cushman & Wakefield NY.

©Helen Margaret GIOVANELLO
Marianne Guillou
Les réalisations de Marianne Guillou sont des installations participatives, modulables, en relation avec l’architecture.
Ses interventions sont influencées par les mutations du paysage et interrogent notre rapport à la contemplation.
J’ai créé la scénographie “Pas sans toi ma reine” en mimétisme avec l’insecte que j’observe.
Un essaimage de mille gravures intercalées entre la lumière extérieure et vous.
Marianne Guillou
Impliquée dans une démarche où art contemporain et problématique environnementale tissent des liens, l’artiste choisit l’abeille, baromètre écologique, pour ouvrir le champ de ses recherches. Les projets de Marianne Guillou portent l’idée fondatrice de l’urgence à conserver le vivant sauvage.
Depuis 2009 elle étudie les abeilles sauvages et l’apiculture en France et en Grèce.
Ses oeuvres ont été exposées à L’orangerie de Cachan 2023, Biennale de Cachan 2021, à la Biennale de Gentilly – Prix du jeune public 2019. Au salon MacParis 2017.
Diplômée des Beaux-Arts de Rennes en 1991, elle transite par les carrières de Ploumanac’h’ où elle se spécialise dans la taille directe du granite rose sous la direction de Pierre Székely et Masakuni Kitagawa. Elle dirige l’Atelier Elzévir depuis 1996.

© Magali Leonard
Magali Leonard
Magali Leonard voit la ligne comme une division visuelle et temporelle se déployant dans l’espace, où chaque forme est comme un événement marquant son évolution, à l’image des vagues qui portent continuellement son regard sur son environnement—un flux permanent dans le bleu profond de l’océan.
chaque moment : un découpage visuel et temporel qui se déploie dans l’espace.
La ligne y est ponctuée de temps posés, choisis et montés en un continuum de ces contemplatifs moments de prises de vues en en un rouleau .
Comme si la réalité était alors prise toujours en devenir et en partance , en direction du passé, , ce qui a été vu , rencontré et toujours renouvelé.
Magali Leonard
Née en Provence , étudie les arts plastiques à Paris-Sorbonne, obtient un Master en 1997.
En 2007, un accident bouleverse sa pratique artistique et l’amène à débuter ses Cosmogonies, une série qui évoque les quatre éléments : terre, air, eau, feu, qui demeurent au cœur de sa création.
En 2004, elle présente sa première exposition solo à Osaka, marquant le début d’une relation essentielle avec le Japon dans son parcours artistique.
De 2009 à 2017, plusieurs expositions à Manhattan la portent à travers Traversées, une réflexion contemplative depuis les fenêtres des trains américains lents, où elle approfondit le rapport entre l’espace et le temps.
En 2019, son séjour sur l’île d’Hokkaido, au nord du Japon, lui offre l’expérience d’un voyage à bord d’un bateau brise-glace, révélant la vitalité des eaux en interaction avec l’air et la glace.
Avec ‘Coexistence’, elle s’installe en 2021 sur la côte basque, à la même latitude que Hokkaido, où elle puise dans l’énergie des profondeurs de l’océan.

© Laura McCALLUM
Laura McCALLUM
Tirez un crayon sur du papier, et une ligne apparaît.
Il existe une autre manière de créer une ligne : en faisant se croiser deux plans, ce qui introduit une troisième dimension. Cette intersection peut donner lieu à une ligne nette, comme on le voit dans les angles des grandes pyramides, ou résulter de la rencontre de plans peu profonds.
Ce concept de création de lignes est devenu le point central de mon travail cette année.
Dans ce processus, les lignes se forment à la fois en creusant et en superposant des couches sur la plaque d’impression.
Un arrière-plan de pensées et d’émotions a guidé cette série de formes apparemment simples et réductrices. En fin de compte, il s’agit d’une quête.
Laura McCallum
Laura McCallum a commencé sa carrière en tant que sculptrice, et cette sensibilité tridimensionnelle guide tout son travail, qui inclut des pièces murales, des collages, des estampes et de l’art vidéo.
Résidente de longue date à Brooklyn, elle est née en Oregon et y a grandi sous l’influence d’une culture asiatique. McCallum a étudié l’histoire de l’art et les beaux-arts au Scripps College et à l’Université de Washington, et elle a été professeur à l’Université Pacific Lutheran avant de s’installer à Brooklyn pour consacrer son temps à sa pratique artistique.
Là-bas, elle a commencé à travailler avec des matériaux souvent trouvés dans la rue, comme l’ardoise et l’étain. Malgré le caractère urbain difficile de New York, elle a combattu le rythme rapide de la ville avec des matériaux simples et intemporels. Le travail de Laura traite de la forme. Elle réduit des thèmes universels à des éléments essentiels. Dépourvu de jugement ou de réponses, son œuvre est plutôt imprégnée de symbolisme énigmatique, offrant ainsi un espace pour l’interprétation du spectateur.
McCallum a exposé au Brooklyn Museum, à la Rotunda Gallery, et à l’Université Long Island à Brooklyn ; Socrates Sculpture Park, St. John the Divine. Son travail a également été présenté dans des galeries et centres d’art à travers New York, aux États-Unis et en Europe.
lauramccallum.net
@lauramccallumartist
20H
PERFORMANCE
Corps en Ligne

©Sikai Li, Jade Tournet, Chris Parrado
CORPS EN LIGNE
Chris Parrado, Jade Tournès, and Sikai Li
guitare électrique, voix et objets en céramique.
Une improvisation qui explore le mouvement du corps et les bruits intérieurs subtils, créant un paysage qui reflète la complexité des lignes qui nous traversent et nous entourent.
Les artistes interagissent entre eux et avec les objets, mettant en scène la notion de ligne comme limite, connexion et barrière. Leurs gestes et expressions invitent le public à ressentir physiquement ces lignes invisibles qui définissent nos espaces intérieurs et extérieurs. En fusionnant spontanéité et intention, ils créent un moment éphémère où mouvement et matière s’entrelacent pour repousser les frontières de l’expression artistique.
Cette improvisation est une invitation à naviguer entre les contours du tangible et de l’intangible, à explorer comment les lignes peuvent à la fois séparer et unir, former et transformer.
LES ARTISTES

SIKAI LI
Après des études en Chine, Sikai Li se tourne vers la France pour approfondir sa passion pour l’art et la musique. Animé par une volonté de découverte, son travail est une quête introspective focalisée sur les contrastes et les zones d’ombre, cherchant àdocumenter et déformer l’invisible.
Fasciné par les frontières sonores, il explore les textures, la relation au corps, la violence etle hasard dans ses improvisations à la guitare. En 2023, il fonde Studio Salt Echoes (salt-echoes.com) dans le Marais, unespace dédié à l’expérimentation sonore.
Alliant des démarches spontanées et corporelles à des méthodes rationnelles etgraphiques, il navigue entre l’art sonore et le creative coding pour repousser les limites de la création.
Jade Tournès
Jade Tournès s’initie au chant et au piano dès l’âge de 5 ans. Elle rejoint la Maîtrise de
Radio-France en 2010 avant de se tourner vers le chant lyrique. Elle débute sa formation vocale et poursuit ses études à l’Ecole Normale de musique de Paris-Alfred-Cortot pendant 3 ans.
En parallèle, elle découvre la composition électroacoustique et se consacre rapidement autant à cette discipline qu’à sa pratique vocale. Elle participe à des performances d’art contemporain en tant que chanteuse/performeuse avec la plasticienne Adélaïde Fériot. Elle travaille également à la composition musicale d’un spectacle de danse pour la compagnie Quetzal Art.

Chris PARRADO
Artiste multidisciplinaire franco-colombien, travaillant la peinture, la céramique et la vidéo.
Une exposition de leurs œuvres est prévue pour 2024.
NOCTURNE
NOVEMBER 22 2024
19H30
CIAO, BELLA

© Photo par Jean Scanzaroli of René Scanzaroli à L’accordéon Musee de l4histoire Vivante, Montreuil Fond Scanzaroli
Un vibrant hommage
à l’artiste italienne
décédée en mai de cette année.
Giovanna, guitariste passionnée par les beautés de Bach depuis son enfance au sein d’une famille de musiciens, a vu sa carrière prendre un tournant dans les années 1960 avec le mouvement en Italie, aujourd’hui symbolisé par « Bella Ciao ». C’est ainsi que nous lui disons aujourd’hui avec émotion : « Ciao, Bella ! ».
De son parcours d’interprète classique, Giovanna est devenue une artiste engagée, ethnomusicologue, chanteuse, cheffe de chœur, compositrice et universitaire. La France l’a honorée en l’accueillant à l’Université Paris VIII, où elle a occupé la chaire d’ethnomusicologie de 1991 à 2000.
En concert au Théâtre de la Ville avec son Quartetto Urbano, son œuvre continue de célébrer le chant populaire et social.
Evviva il canto popolare e sociale, evviva la musica,
E viva Giovanna!
NOTE
« I dischi del sole » est un label prestigieux fondé à Milan au début des années 1960, avec pour mission de mettre en lumière un vaste répertoire de musique populaire. Le label a publié des œuvres d’une nouvelle génération d’auteurs et d’interprètes de folk et de chansons à texte, ainsi que des chansons sociales et de protestation, souvent d’auteurs inconnus. Ces chansons ont servi d’expression puissante des moments clés de notre histoire et de notre culture.
« I dischi del sole » offre un prisme unique pour réinterpréter l’histoire des hommes, des idées et des luttes qui ont façonné notre pays.
Ala Bianca s’est engagée à préserver ce patrimoine culturel, non seulement par la conservation, mais en veillant à ce qu’il reste pertinent et accessible aux générations futures.
Toni Verona
alabianca.it/it
ARTISTES CHERCHEURS
&
MUSICIENS

Mireille Esther Gettler Summa
Née a Paris d’émigration maternelle paysanne du centre de l Italie.
Deux laboratoires CNRS d’appartenance, le Ceremade en mathematiques puis le Modyco en linguistique.
A paticipé avec son mari Pierangelo Summa au revival du chant populaire et social a partir des années 70 en Italie où elle rencontra Roberto Leydi et les principaux protagonistes musiciens et chanteurs de cette époque.
+ à propos de
Mireille Gettler-Summa

Monica Caggiano
a une double formation universitaire en anthropologie (doctorat à l’EHESS) et en économie (doctorat en Économie à l’Université Parthenope de Naples).
Chercheuse en France, en Italie et aux Pays-Bas, ses travaux actuels portent sur les pratiques musicales collectives
dans la
« fabrication de la ville ».
Sur ce sujet, elle a mené une enquête de terrain à Belleville, où elle a étudié les dynamiques relationnelles – notamment interculturelles et territoriales – que ses pratiques reflètent et mettent en jeu.
Son analyse critique met également en lumière leur pouvoir de résistance et de subversion face aux logiques de la
« ville néolibérale ».
lire plus ici
La musique qui fait (Belle)ville : une enquête ethnologique dans un quartier de Paris

Gabriella Merloni
Chanteuse, Gabriella se forme d’abord à la technique vocale lyrique puis aux musiques actuelles et explore un très large répertoire allant des classiques de la chanson française aux chants populaires italiens.
En tant que comédienne, elle joue, entre autres, le solo en scène Une femme seule de DarioFo et Franca Rame sous la direction de Pierangelo Summa (théâtre Les Déchargeurs, 2011).
En 2022 Gabriella soutient également une thèse de doctorat d’études théâtrales portant sur les duos comiques d’acteurs français et italiens, au théâtre et au cinéma.
en savoir plus
gabriellamerloni.com.

Piero Nissim
Piero Nissim est poète, musicien et artiste, convaincu que rien ne se crée : tout est déjà donné. Son travail consiste à saisir l’existant et à lui donner une nouvelle expression.
Il a fait partie du Canzoniere Pisano, puis du Nuovo Canzoniere Italiano, avant de devenir marionnettiste, collaborant avec des enfants. Ces derniers, par leur pureté, l’ont aidé à conserver sa jeunesse.
Il a redécouvert ses origines ashkénazes par sa mère lituanienne et a réintroduit les chants yiddish de son enfance. Son père lui avait transmis les poèmes en dialecte pisan de Renato Fucini, qu’il a récemment publiés sous forme de sonnets.
Lauréat de prix comme le Montale et le De André/Poesia,
Piero Nissim considère Giovanna Marini comme une Maîtresse de musique et de vie, lui rappelant l’importance de l’écoute authentique, au-delà des technologies modernes.
Choir
The MEUFS

La CHORALE MEUFS
La chorale Meufs, créée en 2017 en mixité choisi, se réunit au centre social La Maison du Bas Belleville.
Fondée sur le désir de créer un espace de bien-être et de réflexion par la musique, elle interprète un répertoire varié, incluant chansons rebelles, d’ici et d’ailleurs, ainsi que des titres populaires ou d’auteur, interprétés en diverses langues telles que le serbe, le bambara, le napolitain et le biélorusse.
La chorale s’efforce de déconstruire les stéréotypes sociaux en féminisant les textes et en modifiant ceux qui véhiculent des messages misogynes et racistes. Ainsi, la réécriture devient une pratique symbolique de critique et de transformation de la réalité vers un monde plus égalitaire.
Remerciements
Coordination, collaboration et en association
with:
Jacques-Elie Chabert
Marie Poinsot
Adeline Lucien
Margalit Berriet
Mémoire de l’avenir – Humanities Arts and Society